LA PUISSANCE DU SACRÉ — L’HOMME, LA NATURE ET L’ART EN AFRIQUE NOIRE, 
PAR LA PR CLÉMENTINE MADIYA FAÏK-NZUJI, LINGUISTE, SYMBOLOGISTE

SAVOIRS ET FORMES DE LA CONNAISSANCE DANS LA TRADITION AFRICAINE (2). INTRODUCTION AUX PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA VISION DU MONDE AFRICAINE (L’UNIVERS, LA PERSONNE, LA VIE ET LA MORT).

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Dans le continent noir, le symbole et le sacré forment un couple inséparable. Ce jeune garçon ewe de la régions des plateaux, au Togo, a le visage peint de kaolin, en signe de deuil. Son corps porte les marques de la mort parce qu’il lui faut, comme son cœur, subir et extérioriser la douleur de la séparation. Le travail de Clémentine Faïk-Nzuji couvre les rites et coutumes de peuples de l’Afrique noire. Il s’attache à recenser et détailler les trois sources ou supports principaux des symboles : l’homme dans son corps et dans ses gestes, y compris les signes les plus spectaculaires que sont les scarifications ; la nature, dans tous ses éléments, les animaux, les plantes, les pays et les astres ; et les produits manufacturés.

Pris par le style très personnel de l’auteur, linguiste et professeur de littératures orales et de cultures africaines, mais aussi poète et conteur, elle explore peu à peu l’univers étonnant et jusqu’ici peu étudié des symbolismes graphiques, clé de la compréhension de l’homo religiosus africain, en communion parfaite avec l’homme universel. La pénétration de ses analyses instaure une mise en miroir réciproque des approches de la réflexion philosophique africaine et occidentale. Son œuvre contribue dès lors à la mise à jour des options fondatrices de la tradition philosophique Africaine.

BIOGRAPHIE : Clémentine Madiya Faïk-Nzuji est née à Tshofa (RDC).
Docteur d’Etat es Lettres et Sciences humaines (études africaines) de l’Université de Paris III, Sorbonne nouvelle, elle a enseigné les littératures orales et la stylistique africaine d’abord à l’Université de Niamey (Niger) de 1978 à 1980. Dès 1981, elle a enseigné la linguistique, les littératures orales et les cultures africaines à l’Université catholique de Louvain (Belgique). Elle dirige le centre international des langues, littératures et traditions d’Afrique au service du développement (Ciltade) qu’elle a fondé en 1986 et au sein duquel elle poursuit ses recherches dans les domaines de la linguistique bantu y compris l’anthroponymie et la sémantique, des littératures orales, de la symbologie, des tatouages et scarifications, qui font l’objet de très nombreuses publications scientifiques. Son œuvre d’écrivain lui a valu le premier prix de poésie au concours littéraire Président L.S. Senghor (Zaïre, 1969). Elle a aussi été lauréate au concours de nouvelles langues africaines de l’Afrique centrale.

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